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Rincon de la Vieja Costa Rica

Costa Rica : 4 jours dans la région du Guanacaste

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Après une première étape qui nous a fait découvrir les volcans Poas Arenal et Tenorio, notre road trip au Costa Rica continue dans la province du Guanacaste où nous avons passés 4 jours. Cette région située au nord-ouest du pays sur la côte pacifique jouit d’un climat sec et ensoleillé presque toute l’année. Elle possède plusieurs parcs qui méritent le détour : le parc Palo Verde, le parc du volcan Rincon de la Vieja et le parc Santa Rosa. La proximité de playa Samara permet de poursuivre le séjour avec un peu de farniente à la plage.

Alors que faire dans le Guanacaste ? Quels sont les parcs à ne pas manquer ? Quels animaux peut-on observer ? Où dormir dans le Guanacaste ? Suite à notre séjour sur place je vous livre tous mes conseils dans cet article du blog.


Parc National Palo Verde au Guanacaste

Nous quittons le volcan Tenorio pour le Parc National Palo Verde, une réserve marécageuse située sur les rives nord-est de l’embouchure du Rio Tempisque, à l’extrémité du Golfo de Nicoya (Guanacaste). On y trouve une mosaïque d’habitats comprenant mangroves, marais, savanes herbeuses et forêts d’arbres à feuilles persistantes.

Le parc tient son nom du palo verde, un petit buisson au feuillage persistant, très abondant ici. Le parc possède la plus grande concentration de gibier d’eau et d’échassiers d’Amérique centrale, et plus de 300 espèces d’oiseaux y ont été recensés.

Palo Verde (10 $ / pers) n’est pas desservi par les bus publics, il faut donc avoir un véhicule pour y aller, ce qui explique le faible de nombre de visiteurs que l’on a rencontré.

Une fois dans le parc nous faisons un premier arrêt à un immense marais où l’on peut observer des oiseaux depuis une passerelle en bois. Nous avons vu les oiseaux suivants : jacana du Mexique, grande aigrette, tantale d’Amérique, dendrocygne à ventre noir, spatule rosée et ibis blanc. Au niveau des mammifères nous avons aperçu un coati et il y a également beaucoup d’iguanes noir qui se prélassent au soleil, y compris en plein milieu de la route.


Tour en bateau sur la rivière

Nous continuons jusqu’au poste des gardes forestiers pour se renseigner sur les tours en bateau sur la rivière. La personne présente ne parle pas du tout anglais (et nous l’espagnol), on se débrouille pour se faire comprendre et elle appelle une personne d’un village du coin qui nous attendra avec son bateau à 11h45 à l’embarcadère. Le tarif, un peu cher, est de 40 $ par personne pour une balade de 2 heures.

La promenade sur la rivière était vraiment sympa, le guide (qui ne parlait qu’espagnol) nous a montré pas mal d’animaux et avait même des plaquettes pour les identifier. Nous avons vu beaucoup de crocodiles, des singes hurleurs, des chauves-souris et évidemment beaucoup d’oiseaux dont le dendrocygne à ventre noir, l’onoré du Mexique, le héron garde-boeufs, l’aigrette bleue et le savacou huppé.

Sur le chemin du retour nous croisons une colonie de capucins moine dans les arbres du camping juste à côté du poste des gardes forestiers. Ceux-ci ne sont pas farouches et on peut les observer d’assez près.


Rejoindre le Parc National Rincon de la Vieja

De retour sur l’Interamericana, il faut monter en direction de Libéria puis prendre la route gravillonnée de 20 km située 5 km au nord de Libéria. Il nous a fallu environ 2 heures pour faire la route Palo Verde – Rincon de la Vieja (sector Las Pailas). Là aussi il n’existe aucun bus public aller jusqu’au volcan Rincon de la Vieja.

Pour visiter la région du Guanacaste le mieux est d’avoir une voiture. Pour toute location je vous conseille de comparer les prix sur ce site.

Nous nous installons à l’Hacienda Guachipelin où l’on passera 2 nuits. La météo est différente de celle que nous avons eu sur les volcans Arenal et Tonorio, ici il fait chaud et sec et ça se ressent sur la végétation. En fin d’après midi nous allons faire un tour au Mirador d’où l’on a une belle vue sur les montagnes environnantes pour assister au coucher de soleil.

Où se loger autour du volcan Rincon de la Vieja ?

 Malheureusement il n’y a pas d’adresses pour routard dans ce secteur du Guanacaste.


Parc National du volcan Rincon de la Vieja au Guanacaste

Avant de partir nous récupérons les lunch box que nous avions commandé la veille au restaurant de l’Hacienda Guachipelin, puis mettons le cap sur le secteur Las Pailas du Parc National Rincon de la Vieja. Le parking n’est pas gardé mais il est situé non loin du poste de gardes forestiers. L’entrée est de 10 $ par personne plus 100 ¢ pour la carte des randonnées.

Le parc porte le nom d’un volcan en activité, le Rincon de la Vieja (1 895 m), au cœur d’un massif qui compte plusieurs autres sommets. Des fumerolles colorées, des sources chaudes et des pailas (mares crachant une boue cendrée), ainsi qu’un fougueux volcancito (petit volcan) témoignent de l’activité géothermique du secteur.

Nous empruntons le « Las Pailas circular trail« , un sentier circulaire de 3 km. Le temps est ensoleillé mais il y a beaucoup de vent. Entre « Fumarolas » et « Volcancito » il y a une colonie de singes hurleurs dans les arbres. On trouve également beaucoup de figuiers étrangleurs dans le parc. Cette belle randonnée nous a pris 2h30.


Rio Negro Hotsprings (sources chaudes)

L’après-midi, nous allons nous délasser dans les Rio Negro Hotsprings, des sources chaudes gratuites (géré par l’Hacienda Guachipelin). Il s’agit de bassins d’eau chaudes à différentes températures aménager au bord de la rivière avec l’eau en provenance du volcan Rincon de la Vieja. Il y a en tout 7 bassins, on trouve sur place des toilettes et même des casiers (apporter son cadenas).

Pour arriver jusqu’à ces sources chaudes, il faut prendre la route en direction du parc en venant de l’Hacienda Guachipelin puis tourner à droite au niveau du projet de centrale géothermique de la compagnie d’électricité ICE. On passe ensuite 2 ponts et il faut se garer au 2ème où il y a une baraque avec un employé. C’est ici qu’il faut payer les 5 $ si on souhaite s’enduire de boue au bord des sources chaudes. Ensuite un sentier de 5 min nous amène aux bassins. L’endroit est vraiment sympa et permet de se relaxer après la randonnée pour ceux qui ne veulent pas marcher toute la journée.

Par curiosité nous sommes allé voir le Simbiosis Spa car il est mentionné par le Lonely Planet, vraiment pas terrible surtout pour 20 $ l’entrée. Il y a une marre de boue pour s’enduire le corps, 2 saunas et 2 petites piscines d’eau tiède. Il n’y avait d’ailleurs aucun client.

Le lendemain nous partons pour le Parc National Santa Rosa. En cherchant une station essence, nous nous retrouvons à Santa Cruz, à seulement quelques kilomètres de la frontière du Nicaragua (que je visiterai 6 ans plus tard). Nous en profitons pour acheter de quoi manger ce midi chez Musmanni, une chaine de boulangerie au Costa Rica.


Parc National Santa Rosa au
Guanacaste

L’entrée du Parc National Santa Rosa, se trouve sur l’Interamericana à 35 km au nord de Liberia et à 45 km au sud de la frontière nicaraguayenne. C’est à ce poste qu’il faut s’acquitter du droit d’entrée de 10 $ par personne plus 200 ¢ pour la carte des randonnées. La route de 7 km est goudronnée jusqu’à la Casona où se trouve un parking fréquenté par une multitude d’iguanes.


La Casona

Santa Rosa est un symbole de la fierté nationale : le Costa Rica n’a été envahi par une armée étrangère que trois fois, et chaque fois les attaquants ont été défaits à Santa Rosa. On peut visiter La Casona, le bâtiment principal de l’ancienne hacienda Santa Rosa. Détruite par une incendie criminel en mai 2001, elle a été reconstruite à l’identique en 2002. L’action militaire, tout comme l’histoire naturelle de la région, est décrite au moyen de documents, de peintures et de cartes.


El Sendero Indio Desnudo

Proche de l’Hacienda Santa Rosa, El Sendero Indio Desnudo est un sentier d’interprétation de 1 km, jalonné de pancartes décrivant les liens écologiques entre animaux, les plantes et le climat de Santa Rosa. Il porte le nom d’un arbre commun, appelé aussi gumbo limbo, dont l’écorce route orange peut devenir photosynthétique pendant la saison sèche, lorsque les arbres perdent leurs feuilles. Il ressemble alors, selon les guides, à un Indien nu ou à un touriste couvert de coups de soleil. La randonnée se fait sous le soleil et par 32°C de température.


Playa Naranjo

Au départ de l’hacienda, une très mauvaise piste descend vers la côte jusqu’à Playa Naranjo, à 12 km. Même durant la saison sèche, elle n’est praticable qu’en 4×4 haut sur roues ; il faut signer, à l’entrée du parc, un papier stipulant que vous prenez vos responsabilités en l’empruntant. On vous demandera aussi d’être complètement autonome, ce qui implique de prévoir toutes vos provisions d’eau et de savoir réparer votre véhicules. Les gardes forestiers n’ont pas les moyens de vous récupérer ou de dépanner votre voiture en cas de problème.

Évidemment avec tous ces avertissements, nous n’avons pas tenté de prendre cette piste mais j’aurais bien voulu faire le sentier Los Patos. Il qui conduit à des trous d’eau où l’on croise souvent des pécaris et autres mammifères (à pied nous n’avions pas le temps de le faire).


Vestiges de véhicules militaires nicaraguayen

Sur le chemin du retour juste avant l’entrée du parc, on peut voir un tank abandonné dans un fossé, vestige de l’assaut avorté du dictateur Anastasio Somoza contre le Costa Rica en 1955. Pour le trouver il faut prendre un chemin en terre qui part sur la droite (quand on descend vers le parc) et marcher une centaine de mètres.


Playa Samara

Nous prenons ensuite la direction de Playa Samara, une plage située à 155 km sur la Péninsule de Nicoya.

Où dormir à Playa Samara ?

Playa Samara est une destination balnéaire très touristique, on y trouve facilement des hébergements petits budgets comme des établissements plus haut de gamme.

Le lendemain nous passons une journée détente à la plage de Samara. On se promène sur la plage à marée basse, celle-ci n’est pas spécialement belle, je m’attendais à mieux à vrai dire.

Du coup l’après-midi nous décidons d’aller à la recherche de Playa Barrigona, une plage décrite par le Lonely Planet comme étant très belle et située au nord de Playa Samara. Évidemment il n’y a aucune pancarte et j’essaie tant bien que mal de la chercher à l’aide du GPS. Nous empruntons une route en terre où il faut traverser une rivière avec la voiture avant d’arriver sur une plage presque déserte à l’embouchure d’une rivière. Les Ticos présent nous regardant d’un mauvais œil et la plage n’ayant rien d’extraordinaire nous décidons de continuer. Je ne pense pas que c’était la plage que l’on cherchait mais nous n’avons rien trouvé d’autre.

Playa Samara ne fera pas partie des coins qui auront marqué notre road trip au Costa Rica, si c’était à refaire j’éviterai de faire ce gros détour par la Péninsule de Nicoya. Il y a des plages plus belles dans d’autres coins du Costa Rica.  Par contre le village de Samara est sympa, c’est petit il n’y a pas de building, on ne se sent pas dans un complexe américanisé.


Lors de la prochaine étape de notre road trip au Costa Rica, nous quittons la région du Guanacaste pour les forêts de nuages de Monteverde et Santa Elena.

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