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Corée du Sud - Bulguk-sa

Temple Haeinsa, Gyeongju, Andong et village historique de Hahoe

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Après avoir passé 3 jours sur l’île de Jeju, la prochaine étape de mon voyage en Corée du Sud m’amène dans le sud-est du pays. Mon itinéraire passera par le temple Haeinsa, Gyeongju avec la grotte de Seokguram et Bulguk-sa, la ville d’Andong et enfin le village historique de Hahoe.


Vol Jeju – Daegu

Mon vol en provenance de l’île de Jeju se pose sur l’aéroport de Daegu. Vue du ciel la ville de Daegu est assez moche avec tous ces gros immeubles de style années 80 communistes. Mais je ne suis pas venu pour visiter la ville mais le temple Haeinsa.

A la sortie de l’aéroport on peut prendre un bus (n°401 ou 101) pour rejoindre la gare Dongdaegu, mais pour gagner du temps je prends un taxi (4 000 W, 2,8 €). Je me rends à la gare pour mettre mon gros sac à dos dans une consigne, elle se trouve à côté de la porte 1 (« coin locker ») et le plus gros casier coûte 3 000 W (2 €). Je profite d’un magasin « Paris Baguette » pour acheter un wrap pour ce midi. Il y a beaucoup d’enseignes avec des noms français pour ce qui est de la boulangerie pâtisserie et café.

En sortant de la gare je tombe sur un office du tourisme, je réserve ici le ferry pour aller à Ulleung-do. L’hôtesse qui ne comprend pas tout me passe directement la société de ferry au téléphone.

Je prends ensuite le métro (tarif unique de 1 200 W) jusqu’au terminal des bus de Seobu afin de prendre un bus vers le temple Haeinsa. Le prochain départ est dans 10 minutes à 12h40 (il y en a que toutes les 40 min). Le billet est à 6 600 W (4,6 €) pour un trajet d’1h30.


Temple Haeinsa

A l’entrée du temple Haeinsa, le bus s’arrête à un péage où une personne monte pour faire payer le droit d’entrée (3 000 W).

Un des trois temples majeurs du pays, le temple Haeinsa est connu pour abriter le « Tripitaka Koreana ». Le « Tripitaka Koreana » est une écriture sainte bouddhiste gravée sur plus de 80 000 planches en bois dont l’écriture débuta en 1236 dans le but d’invoquer la protection de Bouddha face aux invasions mongoles. Décrétée Trésor National par le gouvernement coréen et Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco, c’est la plus ancienne gravure d’écriture sainte au monde.

Il est interdit de prendre des photos du Tripitaka Koreana où sont entreposées les tablettes. Par contre j’ai eu droit à une photo avec les 2 enfants d’une famille coréenne en visite. Encore une fois je suis le seul touriste dans le coin.


Daegu

Après ma visite du temple Haeinsa je rentre à Daegu par le bus de 16h puis emprunte le métro (1 200 W) jusqu’à la gare ferroviaire Dongdaegu pour récupérer mon sac. A noter qu’il y a aussi des consignes à certaines stations de métro. Les consignes à la gare de Daegu fonctionnent grâce aux empreintes digitales, plus besoin de clé. L’inconvénient c’est qu’il n’est pas possible de faire récupérer un bagage par une tierce personne.

Je me met à la recherche d’un endroit où dormir et sur les conseils du Lonely Planet je vais au « Hera Motel », un love motel situé juste à côté de la gare Dongdaegu. Je prends la chambre la moins chère (50 000 W, 35 €) et là je découvre une chambre superbe, pour 10 000 W de plus cela n’a rien à voir avec les guesthouses que j’ai eu jusqu’à présent. La chambre est immense, il y a un lit king size, une douche et une baignoire à remous dans une grande salle de bain, un distributeur d’eau, un ordinateur avec internet, un écran plat géant, un frigo et un toilette hi-tech. J’ai même droit à une brique de lait et une brioche de chez « Paris Baguette ». Les love motel sont un bon plan pour dormir en Corée du Sud.

Pour diner je vais manger à la gare qui abrite plein de petits resto car il n’y a rien aux alentours de l’hôtel. J’ai pris un plat sur photo, un genre de bibimbap pour 7 500 W (5,30 €).

Où dormir à Daegu

Si vous devez faire une étape à Daegu, voici quelques adresses d’hébergements en centre ville avec de bons retours. Il est facile de se déplacer de la gare vers le centre en métro. A noter qu’il n’y a aucun hébergement autour du temple Haeinsa, les logements les plus proches sont à Daegu.

  • 15 € : l’AJ Onna Guesthouse offre des dortoirs pour les budgets serrés
  • 47 € : Khan Motel situé à côté de la gare, pratique si vous devez prendre un train
  • 47 € : Daegu Aega 2nd propose un hébergement dans une maison traditionnelle sur futon

Le lendemain matin je prends le train pour Gyeongju depuis la gare de Dongdaegu. J’achète mon billet à un automate (il y a également des guichets), 5 000 W (3,5 €), départ à à 8h30, arrivée à 9h47. Les places dans le train sont numérotées et le billet n’est écrit quand coréen, le 1er chiffre correspond au numéro du wagon et le 2ème au siège.


Gyeongju

La gare de Gyeongju est toute petite, faut dire que la ville ne compte que 280 000 habitants ce qui n’est pas grand chose à côté des 2,46 millions de Daegu. Je dépose mon sac à dos à la consigne, ici point de reconnaissance digitale, c’est une clé qui permet de fermer le casier. Le prix est toujours de 3 000 W (2 €) pour le plus gros casier, format idéal pour mettre un gros sac à dos.


Grotte de Seokguram

De la gare je prends le bus n°11 (arrêt juste en face) jusqu’à Bulguk-sa (1 500 W et 40 min de trajet). J’enchaine directement avec le bus n°12 qui va jusqu’à la grotte de Seokguram car cette navette ne part que toutes les heures et la prochaine est dans 20 min. Le prix de la navette entre Bulgok-sa et Seokguram est de 1 500 W (1 €). Entrée de la grotte de Seokguram : 4 000 W (2,8 €).

La Grotte de Seokguram est une grotte de pierres artificielles faite de granites, située sur la pente ouest du Mt. Tohamsan (à 745m du niveau de la mer). A l’intérieur du hall principal de forme ronde, on peut y voir la statue Bonjonsang, Bodhisattva et ses disciples. La Grotte de Seokguram a été construite pour conserver ces statues. La statue Bonjonsang est assise sur la scène où la porte Yeonhwamun est sculptée, et le Bouddha fait un sourire généreux et aimable. Le plafond est décoré avec des mi-lunes et des arcs arrondis tandis que le sommet est recouvert d’une calotte circulaire garnie de fleurs de lotus.
La grotte a été désignée comme Patrimoine Culturel Mondial de l’Unesco, en 1995.

La grotte et le Bouddha sont derrière une vitre et il est interdit de prendre des photos. Le Bouddha est vraiment très beau, cela me rappelle un peu les sculptures de Polonnaruwa au Sri Lanka.


Bulguk-sa

Je reprends le bus n°12 pour retourner à Bulguk-sa, l’entrée du temple est de 4 000 W (2,8 €).

Le Temple Bulguksa représente la relique de Gyeongju et a été désigné comme Patrimoine Culturel Mondial de l’Unesco, en 1995. La beauté même de ce temple et la touche artistique des reliques en pierre en font un joyau de l’architecture du Silla. Le Temple Bulguksa a été construit en 528, durant la Dynastie Silla.

Le site est vraiment magnifique et le feuillage d’automne des érables rend le tout encore plus beau. Le temple Bulguk-sa est un des sites à ne pas manquer en Corée du Sud.


Parc des tumuli

Au cœur du centre ville de Gyeongju se trouve le parc des tumuli qui renferme 23 tombeaux de souverains du Silla et de leurs familles. Plus discrets que les pyramides égyptiennes, ces monticules recouverts d’herbe ont pourtant la même raison d’être, et nombre d’entre eux ont révélé de fabuleux trésors.

L’entrée du parc est de 1 500 W. Il est interdit de prendre des photos dans la sépulture Cheonmachong (la seule ouverte au public).

La nuit commençant à tomber (vers les 17h30 en novembre), je retourne à la gare chercher mon sac puis rejoins le quartier du terminal des bus express pour chercher un motel (bus 1 000 W depuis la gare). Je vais au Show Motel, un love motel très bien à 50 000 W (35 €) la nuit.

Où dormir à Gyeongju


Pohang : le jour où j’ai failli allé à Ulleungdo

Ce matin je quitte Gyeongju pour Pohang par le bus de 8h, tarif 3 100 W (2,20 €), départ toutes les 10 min et trajet de 30 min. Au moment où le bus démarre je m’aperçois que j’ai oublié mon guide de voyage sur le comptoir du guichet où on achète les billets. J’essaie d’expliquer au chauffeur mais il ne comprend rien, du coup je lui dis de s’arrêter et je cours avec mes 2 sacs à dos pour récupérer mon guide (vu que je ne savais pas s’il allait m’attendre j’ai pris tous mes bagages). Je reviens en courant et le chauffeur sympa m’avait attendu. J’ai même eu droit à une tape sur la cuisse au moment de descendre à Pohang. Je rejoins ensuite en taxi le terminal des ferry (15 min, 5 800 W).

Arrivé au terminal c’est la douche froide, le ferry que j’avais réservé pour Ulleungdo a été annulé aujourd’hui et demain car la mer est trop agitée. En fait ils ne savent même pas quand aura lieu le prochain départ. La visite de cette ile était un moment fort de mon voyage, je souhaitais vraiment y aller et la déception est énorme. Au final je me dis que c’est mieux que ça m’arrive dans ce sens plutôt que de rester coincé sur l’île.

Retour au terminal des bus, je décide de prendre un billet pour Andong. J’aurais pu aller à Busan, mais ça me faisait trop d’aller et retour et j’aurais passé mon temps dans le bus car je souhaite aller à Seoraksan qui se trouve tout au nord pour la suite de mon voyage. Je met également de côté l’idée d’aller dans un parc national car on est le week end (c’est la période la plus chargée pour les rando car tous les coréens y viennent) et qu’en plus le temps n’est pas au beau fixe.

Pour aller plus vite je prends un bus express de classe supérieure (udeung) qui va directement jusqu’à Andong, c’est un bus plus confortable avec des sièges plus grands (3 seulement par rangée). Prix : 12 700 W (9 €), départ à 10h50, temps de trajet : 2h.


Andong

À Andong ils ont déplacé le terminal des bus, il se trouve maintenant à l’extérieur de la ville et non plus dans le centre. Vu que je ne sais pas où je me trouve et qu’il n’y a aucun plan de la ville disponible (celui de mon guide n’indique que le centre-ville), je prends un taxi jusqu’à la gare d’Andong qui se trouve dans le centre ville. Comme les chauffeurs de taxi ne parlent pas anglais, c’est plus facile de leur indiquer la gare dont je connais le nom en coréen à force.

Devant la gare ferroviaire se trouve l’office du tourisme, j’y récupère les horaires des bus vers les sites touristiques et me met à la recherche d’un motel pour poser mon sac. Les motels sont concentrés autour de la gare, je m’installe à l’Aroma Motel, 40 000 W (28 €) la nuit. La chambre est un peu moins classe que celles des 2 motels que j’ai eu les jours précédent, mais Andong est une petite ville (184 000 habitants) avec moins de passage. Le lit ne possède pas de drap, juste une couette sans housse, c’est le moment de sortir le sac à viande.

Où dormir à Andong

  • 12 € : Andong Peter Pan Guesthouse, située dans le centre, propose des lits en dortoirs
  • 30 € : Queen Motel, un motel classique qui offre des chambres doubles avec salle de bain
  • 45 € : Goryeo Hotel propose de grandes chambres à la déco coréenne


Musée du Soju

Je déjeune une sorte de pain pizza (1 800 W) chez « Tous les jours » (encore une enseigne avec un nom français) puis prends un taxi (4 000 W) pour aller au Musée du Soju car les bus ne sont pas nombreux (bus n°34 ou 36 à 8h25, 13h00, 14h50 et 18h25).

Le musée du Soju donne un aperçu des repas traditionnels suivant les saisons et présente quelques pièces insolites comme la table d’anniversaire de la reine Elizabeth en personne. Le soju est une liqueur à base d’alcool de riz, celui d’Andong qui titre à 45° est très réputé. L’entrée est gratuite.

Le musée n’est pas mirobolant, d’ailleurs quand je suis arrivé il n’y avait personne, quelqu’un est venu allumé la lumière puis est reparti. A la fin de la visite on a droit à une dégustation de soju, vu qu’il n’y avait personne je me suis servi tout seul avec la bouteille qu’il y avait sur la table. Ne vous inquiétez pas je n’ai pas sifflé la bouteille non plus ! lol

Comme cette liqueur est plutôt bonne je décide de m’en ramener en souvenir, d’autant que la bouteille de soju est assez jolie. Me reste plus qu’à trouver quelqu’un pour payer car j’aurais pu dévaliser le stock sans que personne ne s’en aperçoive. Je finis par aller taper à une porte pour qu’un vieux monsieur arrive.

La bouteille de 400 mL coûte 10 400 W (7,30 €), c’est le prix le moins cher de la ville car elle est vendue plus du double au terminal des bus d’Andong.


Village traditionnel d’Andong

Je reprends un taxi au niveau du musée du soju car les bus sont toujours aussi rares (bus retour à 14h10, 16h20 et 18h35). Je vais au village traditionnel d’Andong, un village composé de maisons déplacées lors de la construction du barrage d’Andong en 1976. Réimplantés et partiellement reconstruits, les bâtiments vont de humbles fermes aux toits de chaume aux demeures plus élaborées, dotées de multiples cours, où vivaient les hauts fonctionnaires.

Le village est sympa mais sans plus, les érables rougeoyants relèvent l’ensemble, mais cette étape ne constitue pas un indispensable, d’autant que je verrais d’autres villages traditionnels plus tard. A faire si comme moi vous avez une journée à tuer à Andong.


Woongbu Park

Je rentre sur Andong par le bus de 16h15 (1 200 W), le prochain n’est qu’à 17h40. Je fais un crochet par le Woongbu Park au nord du centre-ville.

Le lendemain en quittant le motel je souhaitais laisser mon sac à dos à la réception et revenir le chercher dans l’après-midi. Mais le réceptionniste qui ne parle pas du tout anglais ne comprend pas. J’ai même essayé avec mon application de traduction anglais / coréen mais rien n’y a fait.

Du coup je vais à la gare ferroviaire pour voir s’il y a une consigne et manque de chance il n’y en a pas. Je demande quand même à la personne du guichet s’il y a des casiers, et il me confirme que non. Je me doutais un peu de sa réponse mais le but était qu’il me propose de garder mon sac. Ça a marché car il me dit que je peux le déposer dans leur bureau à l’arrière. Comme d’habitude les coréens sont super sympas et toujours prêt à m’aider.

Débarrassé de mon sac, je prends le bus n°46 en face de la gare pour le village historique de Hahoe, un village de hanok (maisons traditionnelles en terre et en bois). Départ à 9h, 40 min de trajet, tarif : 1 200 W.


Village historique de Hahoe

Le village Hahoe (que l’on peut traduire par « Village Enveloppé d’Eau ») tire son nom du fleuve Nakdong, qui passe autour de son périmètre. Le centre du village est peuplé de larges maisons aux toitures en tuiles appartenant au clan Ryu, ajoutant leur charme unique aux toits de chaumes environnants. Le village Hahoe fut ajouté à la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’Unesco dans la catégorie « Villages Historiques de Corée » le 31 juillet 2010.

L’entrée est de 3 000 W (2 €), pensez à prendre le plan du village à l’office du tourisme. La météo n’est vraiment pas de la partie et la visite du village se fait presque intégralement sous la pluie, du coup il n’y a aucun habitant dehors. Contrairement aux villages coréens traditionnels avant tout destinés au tourisme, celui-ci est habité par 230 villageois qui perpétuent le mode de vie d’antan.

Village historique de Hahoe


Départ pour Sokcho

Retour à la gare ferroviaire d’Andong pour récupérer mon sac à dos, j’en profite pour regarder s’il y a un train qui me permettrait de me rapprocher de Sokcho mais il n’y a rien, la gare d’Andong est assez petite et peu de train circule.Il ne me reste plus qu’à aller au terminal des bus afin de prendre un billet pour Sokcho, 23 000 W (16 €), départ à 16h40, 4h30 de trajet. Il n’y a que 2 bus par jour pour Sokcho au départ d’Andong, un à 9h20 et l’autre à 16h40.

A la gare routière, une jeune fille assise à côté de moi me propose un genre de pomme de terre violette à manger. Je décline poliment mais 5 secondes après elle me repropose en me disant que c’est vraiment bon, du coup j’accepte. En général je suis plus chocolat que pomme de terre pour le gouter mais les coréens ne sont pas trop encas sucrés. Elle m’offre également une boisson qu’elle a fait dans le magasin de thé où elle travaille, c’est une boisson qu’elle appelle « five taste » et pour le coup ça c’est vraiment bon.

J’arrive à Sokcho à 21h15 au terminal des bus interurbains. Je souhaitais aller à la guesthouse « The House Hostel » mais c’est complet (coup cœur du Lonely Planet, comme souvent il faut réserver bien à l’avance). Comme il est déjà tard et que je n’ai pas envie de faire le tour des guesthouses je vais au Good Morning Hotel, un condomonium (chambre avec cuisine) pour 60 000 W la nuit (42 €). L’ensemble est très bien et depuis le 6ème étage il a une très belle vue sur la mer.

En arrivant dans le hall de l’hôtel je tombe sur un groupe de touriste coréens bourrés en train de se battre gentiment à coup de poisson séché tout en faisant un boucan d’enfer. Le plus marrant c’est le réceptionniste qui reste stoïque comme si de rien n’était.

Où dormir à Sokcho

Du fait de la proximité du parc Seoraksan, les hébergements à Sokcho sont assez demandés, si vous le pouvez réservez à l’avance.

  • 13 € : Story House, cette maison d’hôte située tout proche du port de Sokcho offre des lits en dortoirs (non mixtes) avec petit déjeuner compris.
  • 34 € : Sokcho & Guesthouse, une sympathique maison d’hôte qui propose des chambres doubles avec salle de bain privé.
  • 50 € : With U Hotel & Guesthouse, un hôtel situé de l’autre côté du port de Sokcho propose des chambres bien équipées (avec même un frigo).
  • 60 € : The Mark Sokcho Residence, proche de la plage cet hôtel propose des chambres bien équipées. Belle vue sur la ville depuis les étages élevés.

Demain j’irai randonner dans le magnifique Parc National de Seoraksan.

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