Jour 10
Je prends le vol direct de la Thai Airways depuis Chiang Mai pour Phuket, départ à 12h50, arrivée à 14h45 (5 890 BHT). Il revient moins cher de passer par Air Asia en faisant une escale à Bangkok, mais cela fait perdre plus de temps. Pour le trajet vers l’aéroport situé à environ 6 km j’ai pris un songthaew pour 120 BHT.
A l’arrivée je n’ai d’autre choix que de prendre un taxi depuis l’aéroport pour rejoindre Nai Harn Beach, une plage située tout au sud de l’île, c’est la plus loin et donc c’est là que la course est la plus chère. 420 BHT en passant par le stand des taxis officiels. Je m’en apercevrai vite, le sud de la Thaïlande coûte beaucoup plus cher que le nord !
Au passage je n’ai pas trouvé les bus décrits par le Guide du Routard qui permettent d’éviter le taxi, ils doivent être cachés je ne sais où.
Je traverse toute l’île en taxi, on a du mal à croire qu’on est sur une île tellement c’est grand. Je n’ai vu qu’un faible nombre de chose et de plages à Phuket, mais je n’ai pas du tout été emballé par rapport à Ko Phi Phi par exemple.
Sur le route je croise beaucoup de pancartes pour les élections qui ont lieu bientôt, je n’avais pas fait attention dans le nord si il y en avait mais ici on ne peut pas les louper, notamment avec les véhicules équipés de haut parleurs sur les toits qui font la pub de tel ou tel candidat.
Nai Harn Beach
J’ai réservé une chambre pour 2 nuits au Sabana Resort, c’est la seule réservation payée que j’ai faite depuis la France via internet. J’avais un doute sur la disponibilité des chambres et comme les hôtels pas trop cher (tout est relatif dans le sud) ne sont pas légions je n’avais pas envie de finir dans un palace.
Un agent de sécurité arrête le taxi avant de rentrer dans le périmètre de l’hôtel pour vérifier avec un miroir s’il n’y a pas d’explosif sous la voiture. On croise beaucoup d’agents de sécurité autour des grands hôtels à Phuket.
Entre l’aéroport, l’avion, le taxi, la journée est passée vite, je finis sur la plage juste en face de l’hôtel à me baigner dans une eau bien chaude en admirant le coucher de soleil qui se couche toujours aussi tôt pour moi (vers les 18h).
La plage de Nai Harn est une longue bande de sable située dans une anse. Elle était citée comme une des plus belles plages de l’île, mais je n’ai rien trouvé d’exceptionnel. Par contre niveau vagues et rouleaux c’est plus sympa qu’à Ko Phi Phi où il y en a pas du tout, ici il y a de quoi s’amuser avec un bodyboard.
Après tout ça, un petit repas dans un resto à côté de l’hôtel pour 340 BHT. C’est environ 3 fois plus cher que ce que je payais dans le nord. Dans le sud les spécialités sont évidemment les fruits de mer, mais hormis les crevettes, les prix montent vite !
Baie de Phang Nga (J11)
La veille j’ai réservé auprès de l’hôtel une excursion dans la baie de Phang Nga sur la jonque June Bathra. Cette mini-croisière coûte plus cher que sur un bateau normal, mais c’est beaucoup plus agréable et il y a un nombre de passager réduit (une quinzaine). Le tarif était de 3 400 BHT par personne, avec nourriture et boissons à volonté comprises.
Un minibus passe me prendre devant l’hôtel avant d’aller jusqu’au port de Laem Maprao qui se trouve tout au nord de l’île. Départ du port à bord de la jonque à 9h.
La baie de Phang Nga est caractérisée par une multitude de pitons calcaires recouverts de végétations dont la base a été creusées par l’eau, on y trouve des grottes naturelles impressionnantes.
Je profite du temps qu’il y a pour arriver jusqu’au Gipsy Village (village lacustre de Ko Panyee) pour bronzer un peu sur les transats installés sur le ponton avant de la jonque tout en admirant le décor magnifique de ces gigantesques formations calcaires à perte de vue.
Après avoir passé une petite heure dans le village et subit tous les assauts des vendeuses, on reprend le bateau longue queue pour aller à la fameuse île de James Bond (Kao Tapoo de son vrai nom), une des raisons pour laquelle beaucoup de touristes viennent dans la baie.
L’île a été surnommé ainsi depuis qu’on y a tourné certains extérieurs de l’Homme au pistolet d’or en 1974. L’île est vraiment minuscule et le rocher n’a rien d’exceptionnel par rapport aux autres, c’est bondé de touristes (notamment les japonais qui se prennent tous en photo devant) et on y retrouve encore les échoppes de souvenirs.