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Kratie et Sen Monorom (Mondolkiri)

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Arrivée au Cambodge (J1-2)

Départ de Nice à 13h55 et arrivée à Phnom Penh à 17h45 (J+1). Nous prenons le visa en arrivant à l’aéroport de Phnom Penh pour 20$ puis direction le centre ville via un taxi officiel (9$ la course).

Tout le long du trajet le chauffeur nous vante les mérites des hôtels où il touche une commission, on lui dit qu’on est pas intéressé et que nous voulons aller dans le quartier des quais chercher une guesthouse par nous même. Mais il connait justement un ami à lui qui a un hôtel dans le quartier où l’on veut aller, il nous dépose devant et on a même pas le temps de sortir de la voiture qu’un groom de l’hôtel prend nos sacs à dos. On les récupère vite, je paye le taxi avec un billet de 10$ mais le chauffeur ne veut pas me rendre la monnaie, il veut absolument qu’on rentre dans l’hôtel de son ami. Avec insistance je finis par récupérer mes 1$ et on s’en va chercher une guesthouse dans le quartier, la nuit étant déjà tombé.

Avec un gros sac à dos vous êtes vite repéré et tout les chauffeurs de tuk tuk veulent nous emmener dans une guesthouse « cheap cheap ». Au début ça fait rire mais au bout du dixième on se sent un peu harcelé.

On s’installe un peu au hasard vu l’heure tardive au Chi Cha Restaurant & Guesthouse (n°27 Street 110), c’est pas le grand luxe mais ça suffira pour une nuit. La chambre est à 8$. Nous visitons un peu le quartier et on va manger dans un petit resto (3,75$ à 2).

Kratie (J3)

Nous partons directement pour Kratie, on visitera Phnom Penh plus tard car on repassera plusieurs fois par la capitale pendant ce voyage. Nous prenons le bus de 8h avec la compagnie Phnom Penh Public Transport (PPPT), le billet est à 6,50$ et la gare routière se trouve à côté du Pasr Thmei.
Après plusieurs arrêts en cours route sur de petits marchés nous arrivons à Kratie à 15h.

Nous prenons une chambre au Santepheap Hotel (12$) et partons visiter la ville. Nous finissons cette journée par un coucher de soleil sur le mékong et un petit diner dans une échoppe au bord du fleuve.


Kratie (J4)

Ce matin c’est grasse mat’ afin de récupérer un peu. Nous restons un jour de plus dans cette ville paisible car sinon on enchaîne trop les journées de bus sachant qu’au Cambodge pour se déplacer il y a souvent 6h de trajet.

Nous continuons de flâner et se balader dans Kratie en observant la vie quotidienne des cambodgiens. Un vieil homme parlant français vient nous faire la causette au bord du Mékong, ravi de nous montrer qu’il sait parler français il prend même mon Lonely pour le lire (dommage qu’il n’avait pas pris ses lunettes !).
Il nous raconte qu’en ce moment il travaille au temple à préparer la fête qu’il y aura dans une semaine en la mémoire d’un haut responsable du temple qui est mort il y a plusieurs années.

L’après midi nous partons voir les dauphins d’eau douce de l’Irrawaddy en motodop (4$), la réserve se trouve à 15 km au nord de Kratie. Le bateau revient à 5$ par personne s’il y a plus de 3 personnes à bord sinon c’est 7$. On se groupe avec 2 touristes afin de payer moins cher.

Nous avons aperçu quelques dauphins de loin, les bateaux coupent leur moteur quand ils arrivent proche d’un dauphin, il faut alors compter sur la chance pour en voir un de près qui s’approcherait du bateau. Malheureusement nous n’avons pas réussi à en prendre en photo car ils restent peu de temps à la surface.

Nous rentrons avec nos 2 chauffeurs de moto dop, retour sans encombre sauf la vache qu’on a failli écraser, enfin c’est plutôt nous qui nous serions écrasés sur elle vu la taille de l’animal.

Nous profitons encore une fois du coucher du soleil au bord du Mékong. Les rives du fleuve sont remplies de déchets, les cambodgiens jettent tout par dessus le muret, pourtant il y a des poubelles en ville.

Nous prenons 2 tickets de bus pour partir le lendemain matin à Sen Monorom dans le Mondolkiri (11$ par billet).

Sen Monorom (J5)

Le bus part de Kratie à 9h, on ne le sait pas encore mais ça sera la plus longue journée de transport du voyage. Nous arrivons à Snuol à 10h30, c’est là que nous changeons de bus, on attend celui qui vient de Phnom Penh et qui va directement à Sen Monorom. Il passe à peu près à 12h30 mais les horaires d’arrivées ne sont jamais fiables au Cambodge.

Snuol est une petite bourgade qui sert principalement de pause repas pour les voyageurs. La route est goudronnée jusqu’à Snuol, mais à partir de là c’est de la piste jusqu’au Sen Monorom, piste de terre rouge avec son lot de trous qui ralentissent bien la progression des bus.

Snuol

En chemin le bus se met à fumer, une épaisse fumée blanche qui sort du moteur à l’arrière, il s’arrête mais impossible de rédémarer. Tout le monde descend et ceux qui s’y connaissent en mécanique trifouille le moteur et change une pièce. Il ne fallait pas trop compter sur le chauffeur qui lui se contente de nettoyer le filtre à air. On se retrouve donc arrêté en pleine jungle pendant 1h30 le temps que la pièce soit changée. Nous arrivons finalement à Sen Monorom aux alentours des 19h30.

Étant donné qu’il fait déjà nuit et que nous n’avons pas trop le temps de chercher un hébergement, on s’arrête à la guesthouse Arun Reah II Villa. C’est un complexe de bungalow qui nous a été recommandé par un jeune cambodgien dans le bus (c’est d’ailleurs lui qui a fait les réparations) et vu qu’elle est recommandée par le Lonely Planet nous acceptons. Nous prenons un bungalow avec eau chaude pour 8$ la nuit. L’eau chaude est bien utile car il fait plus frais qu’ailleurs dans le Mondolkiri.

Nous mangeons également au restaurant de la guesthouse, une grande salle un peu vide à l’heure où nous y allons (4$ pour 2). Il y a même une table de ping pong, j’en profite pour jouer contre un jeune serveur le temps que les plats arrivent (ceux qui peut prendre pas mal de temps au Cambodge).

Tout le monde s’affairent pour réparer le bus


Sen Monorom (J6)

Ce matin nous partons visiter la ville de Sen Monorom, la guesthouse étant un peu excentrée, il faut marcher environ 500 m. On fait vite le tour de la ville constituée de quelques rues goudronnées et de 2 petits lacs en son centre. Contrairement à ce qu’il est annoncé dans le LP 2005 on trouve maintenant internet et des distributeurs d’argent ATM dans la ville. On se sent dans un coin perdu au bout du monde, il n’y a pas beaucoup de touristes qui viennent jusque là contrairement aux autres régions du pays. Les habitants nous regardent tous un peu intrigués et tous les enfants qu’on croisent nous saluent avec de grand « Hello ». Les grands yeux bleus de Tania fascinent également les cambodgiens.

Après avoir mangé dans un petit resto nous partons à pied en direction des chutes de Monorom située à environ 3 km. A l’aide des indications du LP nous avons trouvé facilement (même si Tania pensait qu’on s’était perdu), il suffit de prendre à gauche sur la seule bifurcation qu’il y a au niveau de la piste en terre.
Ils sont en train de construire un barrage hydro-électrique au niveau de la rivière et on ne peut pas se balader en amont ou en aval de la cascade. Le débit de celle-ci était assez faible (fin de saison sèche oblige).
 
Nous rentrons à pied vers la guesthouse en s’arrêtant en ville acheter des mangues, citrons verts et fruits du dragon. Ce dernier a la chair blanche et plein de petits pépins mais pas vraiment de goût.


Sen Monorom et Mondolkiri (J7)

Nous louons pour la journée une moto à la guesthouse afin de découvrir la région. En fait ce qu’ils appellent moto est un scooter à vitesse mais sans embrayage. Le système pour passer les vitesses et un peu étrange quand on a l’habitude des motos européennes, on rétrograde en appuyant avec le talon.
 
A la base on souhaitait découvrir plusieurs cascades qui sont dans les environs, un jeune serveur de la GH nous avait remis un plan fait à la main avec leurs indications, plan pas du tout à l’échelle. Le soucis c’est que comme rien n’est indiqué et qu’il y a des bifurcations dans tous les sens on n’a jamais trouvé de cascades, par contre on a pas mal tourné en rond !
La piste est en assez mauvais état, il faut faire attention en 2-roues entre les rainures et les trous, les voitures qui vous doublent et la poussière omniprésente (lunette de soleil et foulard obligatoire pour conduire).
 
A défaut de cascades on a traversé plusieurs villages Pnong et on s’est baladé dans la forêt.


Sen Monorom – Trek éléphant (J8)

Nous réservons auprès de la guesthouse un trek à dos d’éléphants à partir d’un village Pnong situé non loin de Sen Monorom (10$ par personne).

Au début nous souhaitions aller aux chutes Bou Sraa mais cela revenait beaucoup trop cher pour 2 personnes et nous n’avons trouvé personne pour grouper avec nous. De plus en cette saison c’est pas là qu’il y a le plus d’eau donc on s’est rabattu sur les éléphants.

Lors de ce voyage en 2008, les conditions de vie de ces éléphants n’étaient pas encore connus, il faut savoir qu’ils sont capturés quand ils sont tout petits, arrachés à leur mère et torturés pour être docile une fois adulte afin que les touristes puissent monter dessus. Aujourd’hui il est hors de question pour moi de refaire des balades à dos d’éléphants.
Mise à jour 2019

Un 4×4 nous amène jusqu’au village et ce sont 3 enfants qui nous emmènent en trek. Il n’y a pas énormément de place sur le siège situé sur le dos de l’éléphant et ça devient vite inconfortable si on a de grandes jambes.

Vers les 11h30 on s’arrête près d’une rivière pour manger (pique nique compris dans le prix), du riz blanc avec une viande caramélisée.

Pendant que les éléphants nous attendent à la rivière nous partons marcher dans la jungle en compagnie des 3 gamins qui nous servent de guides, aucun d’eux ne parlant anglais la communication n’est pas facile.


Départ du Mondolkiri pour Kompong Cham (J9)

Ce matin nous quittons le Mondolkiri par le bus de 7h15 (9$ acheté à la guesthouse), toujours sur la même compagnie Hua Lin et ses bus en superbe état. Arrivée prévue à Kompong Cham si tout va bien.
 
A peine nous voilà parti qu’il commence à y avoir de la fumée à l’arrière du bus, en fait ce sont les gaz d’échappement qui refoulent à l’intérieur. Les personnes à l’arrière commencent à s’étouffer un peu (heureusement on était assis tout devant) mais tout va bien le chauffeur ouvre la trappe située sur le toit du bus afin que la fumée s’échappe un peu.
Nous continuons notre petit chemin quand devant une cote le bus est incapable de monter vu l’état de la route. Tous les passagers descendent et grimpent à pied afin que le bus monte à vide et nous récupère en haut.
Tout le monde remonte dans le bus, y compris tout ceux qui sont assis sur des chaises en plastiques dans l’allée centrale et ceux collés contre le pare brise, mais comme le bus continue de fumer de plus en plus, le chauffeur décide finalement de s’arrêter pour réparer.

Nous finissons par arriver à Snuol (à partir de là la route est goudronnée) pour la petite pause déjeuner. A peine reparti que ça recommence à fumer et on s’arrête à nouveau pour quelques réparations dont seul le chauffeur a le secret. On s’arrêtera encore une fois réparer à la station service de Suong puis encore 10m plus loin avec à chaque fois tout le monde qui descend du bus car il fait trop chaud pour rester à l’intérieur à l’arrêt.

Résultat de tout ça nous arrivons à 17h45 à Kompong Cham, soit 10h30 de bus et vu que la nuit tombe on aura rien vu de Kompong Cham (on pensait visiter le coin dans l’après midi ce qui aurait été possible sans tous ces problèmes techniques).

A peine arriver nous prenons les billets de bus pour Siem Reap (6$) et nous cherchons un hôtel. Après avoir visité plusieurs hébergements miteux on s’installe au Mekong Hotel (chambre avec clim à 12$ / ventilo à 6$) et on mange au Mekong Crossing, un petit pub restaurant au bord du Mékong.

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