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Granada vue cathédrale Nicaragua

De Granada à l’île Ometepe sur le lac Nicaragua

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Lors de cette première étape de notre voyage au Nicaragua nous avons visité la partie sud ouest du pays, de Granada et ses alentours (volcans Masaya et Mombacho, lagune Apoyo) à l’île Ometepe.


Arrivée au Nicaragua

Nous arrivons à 22h45 à l’aéroport de Managua, il y a une taxe d’entrée de 10 $US à payer lors du passage de l’immigration. Le dollar américain est très utilisé au Nicaragua et accepté quasiment partout (sauf pour payer des petits montants comme dans le bus).

Vu notre arrivée tardive et comme nous souhaitions aller directement à Granada, j’avais réservé le transfert (40 $US) auprès de l’hôtel Glifoos. C’est plus sûr en arrivant de nuit que de prendre un taxi à l’aéroport et surtout pas plus cher (c’est le propriétaire qui est venu nous chercher avec sa voiture). Il faut compter environ 1h pour rejoindre Granada depuis l’aéroport de Managua.

L’hôtel Glifoos est très bien situé au cœur du centre ville, non loin de la cathédrale et à côté de la BanPro (la meilleure banque pour changer de l’argent). Les chambres sont situées autour d’un joli patio arboré où l’on prend le petit-déjeuner. Comme dans tous les hôtels de cette gamme, il n’y a pas d’eau chaude à la douche mais vu la chaleur on peut facilement s’en passer. La nuit est à 31,5 $US (sans les taxes et le petit déjeuner).

Où dormir à Granada

Granada, une des villes les plus touristiques du pays, propose une large gamme d’hébergements de la pension petits budgets aux hôtels haut de gamme. Voici quelques bonnes adresses :

  • 5 € : Hostal Azul situé en plein centre propose des lits en dortoirs à petits prix ou des chambres doubles à 14 €
  • 18 € : Hostel De Boca, des chambres avec sdb privée dans cette auberge de jeunesse
  • 25 € : Oasis Hostel qui propose des chambres avec sdb privée dispose d’une piscine au centre de l’auberge
  • 36 € : Miss Margrits, une belle maison coloniale avec une piscine en son centre
  • 41 € : Casa Calala, un appartement proche du centre, idéal si vous souhaitez cuisiner chez vous (quelle idée en vacances !)


VISITE DE GRANADA (Jour 1)

Avant d’attaquer la visite de la ville, nous passons à la banque BanPro située à même pas 200 mètres de l’hôtel pour changer des euros en cordobas (la monnaie officielle du Nicaragua). La BanPro propose un meilleur taux (1 € = 30,05 C$) que les changeurs de rue, le passeport est obligatoire pour changer de l’argent à la banque.

Cathédrale de Granada et Parque Central

On se dirige ensuite vers le parque central et son monument emblématique, la cathédrale de Granada. Elle a été originellement construite en 1583 mais plusieurs fois détruite, la version actuelle date de 1915. Elle est particulièrement belle avec la lumière de fin d’après-midi qui éclaire sa façade principale (l’intérieur est assez sobre).

Cathédrale Granada Nicaragua

Calle La Calzada

De parque central débute Calle La Calzada, une rue piétonne bordée de jolies maisons colorées. C’est la rue la plus touristique de Granada où se trouve restaurants, bars et agences qui proposent des tours organisés. Elle se prolonge jusqu’au lac Nicaragua. Plus on se rapproche du lac et plus on est sollicité par des vendeurs qui nous proposent des tours en bateau à Las Isletas. Il existe un terminal des ferries au bord du lac qui permettait d’aller directement à Ometepe depuis Granada, seulement l’eau du lac ayant pas mal baissée, ce service n’est plus proposé.

En longeant le lac en direction du sud on accède au Centro Turistico, un parc avec des restaurants, bars et plages de sable où il fait bon se reposer et pique-niquer. Ça c’est la version du Lonely Planet car une fois arrivé sur place on a plutôt l’impression d’un lieu abandonné, tout semble fermé et rien n’invite à flâner dans ce parc.

Du coup nous remontons vers le centre pour aller déjeuner au café Las Sonrisas, un café qui emploie exclusivement des serveurs sourds muets. On commande en montrant la photo du plat sur une carte, très pratique quand on ne parle pas espagnol comme moi ! C’est bon et pas cher (285 C$ pour 2 plats et 2 jus d’ananas), en plus le café est situé juste en face de l’hôtel Glifoos (on peut y prendre le petit-déjeuner).

Comme demain nous souhaitons aller au volcan Mombacho, on se lance dans le tour des agences qui proposent cette excursion, c’est globalement la même chose partout. Nous réservons chez Erick Tours (son agence est dans la Calle La Calzada), c’est 30 $US par personne soit au total 1 770 C$ (le change officiel dans les boutiques se fait à 1 $US = 29,5 C$).

Église de La Merced

Délestés de nos cordobas, on se sent plus léger pour monter en haut du clocher de l’église de La Merced. L’entrée de l’église est gratuite mais il faut payer 30 C$ pour accéder au clocher et profiter de la plus belle vue sur la ville et la cathédrale. Le panorama est magnifique au soleil couchant, c’est pour cela que tous les touristes viennent à ce moment là, oubliez donc le petit moment romantique à deux.

La Merced a été construite en 1539 et rasé par les pirates en 1655 (depuis la mer des Caraïbes ils sont remontés avec leurs bateaux par le Rio San Juan et le lac Nicaragua), elle a été reconstruite dans un style baroque en 1781.

Vue cathédrale Granada Nicaragua


De retour à Granada après l’excursion au volcan Mombacho nous mangeons chez « Comidas Typicas y Mas », un restaurant situé juste derrière la cathédrale (Calle La Calzada) qui propose de la nourriture nicaraguayenne typique (2 plats et 2 jus pour 427 C$). A cette heure-ci le restaurant est vide mise à part quelques locaux qui descendent des bières en regardant un match de foot.

Nous réservons pour demain soir dans l’agence « Léo » située juste à côté du restaurant, un tour pour le volcan Masaya (531 C$ / pers). Là encore toutes les agences proposent la même chose au même prix mais nous avons négocié avec le sympathique Léo 18 $US par personne au lieu des 20 (ça c’est le talent de négociateur en espagnol d’Oriane).

Église de Xalteva

On pousse notre visite de la ville à l’ouest jusqu’au parque Xalteva et l’église de Xalteva datant du 19e siècle.


RÉSERVE NATUREL DU VOLCAN MOMBACHO (Jour 2)

Nous partons à la réserve naturel du volcan Mombacho via le tour que nous avons réservé dans une agence de Granada. Un minibus nous emmène jusqu’à l’entrée du parc où l’on change de véhicule pour un 4×4 qui permet de monter jusqu’au sommet du volcan.

Comment aller au volcan Mombacho

Il y a 2 façons de visiter la réserve qui se trouve au sommet, soit prendre un tour organisé qui prévoit le transport, le prix d’entrée et une petite randonnée, soit se débrouiller seul en prenant un bus puis en montant à pied. La montée est assez ardue avec des pentes allant jusqu’à 40%, si vous suivez la route pavée il y a 5 km de marche en plein soleil avec rien d’intéressant à voir tout le long. Les personnes que nous avons croisé sur la route avaient l’air d’en chier, nous étions bien content d’avoir opté pour la jeep car j’avais hésité avant d’y aller. Vous pouvez également venir en bus et prendre un camion 4×4 pour monter.

Carte « sendero el crater » du volcan Mombacho

Sendero del crater

Au sommet le guide nous amène dans petit centre pour une présentation rapide de la réserve puis nous partons sur le « sendero del crater », un sentier circulaire de 1,5 km qui traverse la forêt de nuage. La randonnée offre un joli point de vue sur la ville de Granada et Las Isletas et passe par un site où se trouve des fumerolles (faut pas oublier que nous sommes sur un volcan).

Le parc abrite 3 espèces de singes, 168 espèces d’oiseaux (dont le fameux quetzal) et 100 types d’orchidées. Malheureusement nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux à part quelques singes hurleurs et un paresseux. En débutant la randonnée à 11h, ce n’était pas le meilleur moment non plus.

J’ai trouvé que cette randonnée guidée manquait de spontanéité, le guide enchaine ses arrêts qui sont toujours identiques, même les singes hurleurs sont toujours dans le même arbre. De plus il semblait avoir un timing serré car il nous a pressé plusieurs fois alors qu’on prenait notre temps à photographier des orchidées (le tour sur le sentier a duré 2 heures). Par contre le groupe d’américains qui étaient avec nous avaient l’air de bien apprécier car ils balançaient des « amazing » à chaque fois. Bon quiconque a déjà voyagé avec des américains sait que tout est « amazing » avec eux.


LAGUNA DE APOYO (Jour 3)

La Laguna de Apoyo est un lac situé dans le cratère d’un volcan où l’on peut se baigner. Depuis Granada nous prenons un bus en direction de Masaya (10 C$ / pers) jusqu’à l’embranchement pour la lagune de Apoyo (comptez 45 min avec le gros bus jaune qui ne roule pas vite et s’arrête souvent). Apparemment il existe un bus qui ferait la liaison entre l’embranchement et la lagune, on l’a attendu un moment pour finalement négocier avec un des deux taxis présents au croisement afin qu’il nous dépose à l’Apoyo Resort (160 C$).

Ce complexe hôtelier autorise gratuitement l’accès à sa mini plage. Le site en soi n’est pas extraordinaire, niveau plage on a connu mieux, de plus le sol et le fond de l’eau sont recouverts de roches volcaniques qui font mal aux pieds. L’eau est assez chaude dû aux fumerolles du volcan.

Le restaurant de l’Apoyo Resort propose des plats assez chers (entre 12 et 20 $US), mieux vaut prévoir son pique-nique avant de venir (719 C$ pour 2 burgers et 2 jus d’ananas).

Lagune Apoyo Nicaragua
Laguna de Apoyo


Pour le retour nous demandons à un employé de nous appeler un taxi afin de retourner jusqu’à l’embranchement de la route Masaya – Granada. Dans ce sens là c’est beaucoup plus difficile de négocier car le taxi doit venir jusqu’au resort, on a pas réussi à descendre plus bas que 200 C$. Le taxi nous dépose à l’embranchement et moins de 30s après arrive un minibus blanc, ils sont bien plus rapides que les bus jaunes et le prix est le même : 10 C$ / pers.


VOLCAN MASAYA

A 16h45 le minibus de Léo Tours passe nous prendre à l’hôtel Glifoos afin d’aller au volcan Masaya. A cause du dangereux regain d’activité volcanique, le parc national du volcan était fermé lors de notre passage. La seule visite possible était de monter jusqu’au sommet avec une agence, le mieux étant d’y aller à la tombée de la nuit car on voit beaucoup mieux la lave rouge.

Arrivé à l’entrée du parc plus de 30 voitures attendent le long de la route sans compter celles qui sont déjà à l’intérieur, c’est une visite très prisée (on a attendu 1 heure). On ne peut pas rester plus de 15 min au sommet car le nombre de voiture est limité. Les gardes forestiers nous ont annoncé qu’il y avait beaucoup de fumées toxiques et qu’on pouvait rebrousser chemin si on le souhaitait (ils remboursaient seulement le prix de l’entrée du parc) mais personne ne l’a fait, on n’a pas attendu si longtemps pour repartir quand même ! Les fumées en haut n’était pas trop gênante, j’ai utilisé mon foulard pour me protéger (comme sur le Kawah Ijen en Indonésie).

Finalement on arrive au sommet à 18h45 où l’on a droit à nos 15 min avant de redescendre. Depuis le bord du cratère on voit un petit lac de lave, c’est impressionnant, c’est la 1ère fois que je voyais de la lave en fusion dans un volcan (dommage que la vue soit assez limitée).


TRAJET GRANADA – OMETEPE (Jour 4)

De la gare routière de Granada nous prenons un bus pour Rivas (31 C$ / pers). La plupart des bus au Nicaragua sont d’anciens bus scolaires américains, il n’y a pas beaucoup de place pour les jambes (c’était prévu pour des enfants à la base), mais on peut facilement mettre son sac à dos sur l’étagère située au dessus du siège. Comme nous venons juste de rater le bus, nous prenons le suivant qui part à 11h30 (on a patienté 2 heures du coup). Le trajet Granada – Rivas se fait en 1h30.

Arrivée à la gare routière de Rivas tous les rabatteurs se jettent sur les touristes qui descendent du bus afin de les placer dans des taxis, c’est un joyeux bordel ! Je ne pensais pas trouver ça au Nicaragua, ça m’a rappelé la Thaïlande (Ometepe est une destination très touristique).

Les ferries pour Ometepe partent de San Jorge qui se trouve à 5km de Rivas, pour faire ce court trajet les rabatteurs proposent un taxi collectif (c’est un taxi dans lequel ils entassent un maximum de touristes). Normalement toutes les demi-heure il y a un bus qui fait le trajet Rivas – San Jorge mais sur place difficile d’avoir des infos, tout le monde vous renvoie vers les taxis. Au final on négocie avec un chauffeur qui nous fait le trajet à 40 C$ par personne.

Le prochain bateau pour l’isla de Ometepe est une lancha vers San José del Sur (35 C$ / pers) qui part à 14h. Il y a 2 ports d’entrée sur Ometepe, la plupart des ferries vont à Moyogalpa et quelques bateaux plus petits vont à San José del Sur. L’arrivée sur l’île avec les 2 volcans émergeant de l’eau est magnifique.

Ometepe volcans


Nous débarquons à San José à 15h30 où un minibus pour Altagracia (15 C$ / pers) attend les passagers. Celui-ci nous dépose à El Quino afin que nous prenions le bus pour Balgüe (17 C$ / pers). Tous les transports se sont bien enchainés aujourd’hui (sauf le départ), nous n’avons jamais attendu longtemps. Au total nous avons mis 5h30 pour faire Granada – Balgüe.

Balgüe

A Balgüe le bus nous dépose devant le café Campestre, là ou la navette de la Casa del Bosque doit venir nous chercher. Ça c’est si quelqu’un répond au téléphone car la serveuse essai de joindre la Casa sans succès. En attendant on profite de ce joli cadre pour boire un verre et grignoter un truc (185 C$) vu que nous n’avons pas eu le temps de manger ce midi.

Finalement c’est la mère du proprio parti en vadrouille qui viendra nous chercher. La chambre et la salle de bain de la Casa del Bosque sont sympa, il y a une grande terrasse avec hamac, assez agréable pour se poser et profiter de la vue. La moustiquaire est trouée, cela arrive souvent dans les hébergements, on a préféré installer celle d’Oriane à la place.

Pour le diner le café Campestre (c’est le même propriétaire) livre à la Casa del Bosque, plutôt pratique car la casa est un peu en retrait du village.


CASCADE SAN RAMON – OMETEPE (Jour 5)

Ce matin nous prenons 2 vélos de La Casa del Bosque afin d’aller jusqu’à la cascade San Ramon au pied du volcan Maderas. On s’était dit que ça serait une balade sympa, la cascade n’étant qu’à 14 km de Balgüe. Mais c’était sans compter sur l’état de la route non goudronnée pleine de pierres et la succession de montées et descentes, le chemin étant loin d’être plat. A part quelques locaux nous sommes les seuls à faire du vélo sur cette route, tous les touristes que nous croisons sont à motos et nous trouvent bien courageux de le faire à vélo (tu m’étonnes !). Rajouter à ça des vélos qui ne sont pas top (genre la béquille qui descend toute seule quand tu roules), ça a été un peu galère.

Plan Ometepe


Peu avant la cascade (on tourne sur l’île dans le sens inverse des aiguilles d’une montre), nous faisons un arrêt bien mérité dans un comodor (La Gloria) afin de se ravitailler en eau et manger un morceau. C’est bon et pas cher, 2 poulet riz avec 2 limonades et 1 grande bouteille d’eau pour 320 C$. La route longe plus au moins le lac Nicaragua, mais nous n’avons pas vu de coin propice à la baignade, l’eau n’est pas très propre.

Pour accéder à la cascade, il faut payer un droit d’entrée de 90 C$ par personne. On peut laisser les vélos ou motos au niveau de la caisse et les récupérer en redescendant. S’ensuit un chemin de 3 km (1h30) qui monte vers le sommet du volcan Madéras (1394 m), la cascade étant presque tout en haut. En cette saison le débit de l’eau est très faible ce qui la rend beaucoup moins spectaculaire. Il y a un peu d’eau au pied de la cascade mais juste de quoi faire trempette et se rafraichir par cette chaleur.

Sur place nous croisons 3 filles complétement nues faisant des photos avec la cascade, j’ai pensé à un mirage dû à la chaleur et la fatigue mais non c’était bien réel, notre présence ne les a même pas gênées. Nous n’avons pas trop le temps de nous détendre car il faut refaire tout le chemin en sens inverse et parce qu’Oriane est moins fan que moi de cette vision lol

Cascade San Ramon Ometepe
Cascade San Ramon


Nous récupérons nos vélos à l’entrée du sentier puis nous rentrons par la même route. Le retour est encore plus difficile, j’ai des crampes dans les cuisses et le cul en compote à cause de la selle (malgré le rembourrage que l’on a fait avec le haut de maillot d’Oriane). De plus la nuit commence doucement à tomber et je sens bien qu’il sera très difficile d’arriver jusqu’à Balgüe, nous n’avons parcouru que la moitié du chemin retour quand nous traversons le village de Mérida.

Comme il y a une fête et la présence de quelques pick up, on décide de demander à quelqu’un s’il peut nous ramener en mettant les vélos à l’arrière. Évidemment ici l’anglais ne vous servira à rien, heureusement Oriane qui maîtrise bien l’espagnol part à la recherche d’un chauffeur. Notre marge de négociation étant assez limité, on paye le prix fort, 500 C$ pour rentrer nous et nos vélos à Balgüe.

Le pick up nous dépose sur la route en bas de la Casa del Bosque, il nous reste encore 400 m de montée que l’on fait en poussant les vélos. Nous arrivons complétement claqué mais on trouvera quand même le courage de faire une lessive et d’étendre le tout sur la terrasse. Les deux français qui logent également à la casa ont préparé à manger (poulet sauce tomate et riz) et nous mangeons tous ensemble avec les deux canadiennes.


OMETEPE (Jour 6)

Il n’y a pas de bus le dimanche sur Ometepe (mais ça on ne le savait pas) et comme on ne souhaite pas renouveler l’expérience du vélo, on va en profiter pour se reposer un peu de la grosse journée d’hier. En chemin vers le Café Campestre, nous tombons sur un match de baseball, c’est le sport le plus populaire au Nicaragua, bien plus que le football. On trouve d’ailleurs des terrains de baseball dans toutes les villes et villages.

Punta Gorda

Après déjeuner (315 C$), nous partons à pied jusqu’à Punta Gorda situé à environ 1h de marche de Balgüe. Depuis le chemin qui part de la route et monte jusqu’à la pointe on a une très jolie vue sur le volcan Conception notamment au coucher de soleil. Le sentier passe par plusieurs terrains privés où l’on voit quelques animaux.

Volcan Conception Ometepe
Volcan Conception


Le lendemain matin nous faisons le long trajet jusqu’à Somoto à la frontière du Honduras même si avant de partir nous ne savions pas jusqu’où nous pourrions aller en une journée de transport. Au final ce fut le jour où nous avons traversé le Nicaragua du sud au nord.


Dernière journée au Nicaragua

Au retour de Little Corn Island pour notre dernière journée au Nicaragua, nous avons été à Masaya située 15 km au nord de Granada.

De l’aéroport de Managua nous prenons un taxi (150 C$) pour le terminal de bus Huembes afin de prendre un bus pour Masaya. Départ à 15h (15 C$ / pers, 1 h de trajet). Un taxi (30 C$) nous dépose ensuite à la Casa Robleto, un hôtel qu’on avait repéré pour ses très bons avis (il n’y a pas beaucoup d’hôtels corrects à Masaya). La chambre est à 45 $US mais on l’a négocié à 35 $US (sans petit dej). L’ensemble est bien et la salle de bain est grande, il y a de l’eau chaude à la douche et au lavabo, c’est la 1ére fois qu’on voit ça au Nicaragua.


MASAYA

Le lendemain pour le petit déjeuner nous prenons un excellent batidos de frutas sur la place du 17 octobre là où il y a les chaises géantes de couleurs (120 C$). Les fruits sont présentés sur une étale, il y a de tout, suffit de choisir et c’est mixé.

On fait ensuite un tour au Mercado de Artesanias, il y a beaucoup d’artisanat sympa mais on a rien ramené, c’est l’endroit idéal pour faire des achats ou cadeaux en fin de séjour car dans le reste du pays on ne trouve pas grand chose.

On pousse notre visite de la ville jusqu’au Malecon au bord de la lagune de Masaya. Il n’y a pas grand chose à voir dans la ville de Masaya, c’est d’ailleurs beaucoup moins touristique que Granada qui capte tout le flot de touriste de la région.

Lagune de Masaya
Lagune de Masaya

 

Retour en France le lendemain. Comme lors de mon voyage au Costa Rica, on se retrouve pour le vol retour avec une grosse escale au Panama. Plutôt que de rester dans l’aéroport, on est sorti visiter la ville, surtout qu’Oriane ne connait pas la capitale.

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