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Canyon Somoto et montagnes au nord du Nicaragua

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Pour cette deuxième étape de notre voyage de 3 semaines au Nicaragua, nous quittons l’île Ometepe dans le sud du pays pour rejoindre le Canyon de Somoto à la frontière du Honduras. Notre itinéraire nous mènera ensuite dans les montagnes jusqu’à la réserve de Miraflor puis à Matagalpa.


Départ de Balgüe sur l’île Ometepe

Nous prenons le premier bus de la journée, il part de Balgüe sur Ometepe à 5h25 (27 C$ / pers) pour arriver à 7h à Moyogalpa, ce qui nous laisse juste le temps de prendre le ferry de 7h (45 C$ / pers). Arrivée à San Jorge à 8h20, un bus pour Managua attend directement au port (67 C$ / pers).

Le bus qui va jusqu’à la gare routière de Huembes nous dépose à une station service pour que nous prenions un taxi pour la gare routière de Mayoreo. Je pense que le gars du bus était de mèche avec les taxis car il nous propose un tarif bien trop cher. En plus le chauffeur de taxi nous force la main en tirant sur nos sacs pour les mettre dans son coffre. Un autre taxi passant par là avec déjà deux personnes à bord nous propose de nous emmener pour 180 C$. En discutant avec le chauffeur il nous expliquera qu’il nous a vu en « bataille » avec l’autre taxi et qu’il s’est arrêté pour cette raison.

A la gare routière Mayoreo nous prenons le bus de 11h pour Somoto (80 C$ / pers) où nous arrivons à 16h. Les touristes viennent à Somoto pour son canyon, il y a donc quelques rabatteurs à la gare routière.


SOMOTO

On se dirige vers le centre de Somoto pour trouver un hôtel, le Lonely Planet ne propose aucune adresse dans cette petite ville et rien non plus sur booking. Nous tombons sur l’hôtel Colonial qui après négociation nous propose la chambre à 500 C$ (16 €) la nuit si on prend le tour au canyon de Somoto avec eux (nous avons pris l’excursion en 5h de niveau intermédiaire). Au total nous payons pour 2 nuits et 2 tours : 2 180 C$.

Où dormir à Somoto

On peut maintenant réserver des hébergements à Somoto sur internet, voici une adresse :

18 € : Somoto ́s Hostal propose des chambres doubles avec salle de bain privés

Où dormir au village Sonis proche du canyon de Somoto

L’autre solution est de dormir au village Sonis, directement au départ du canyon de Somoto.

Nous partons ensuite faire quelques provisions au supermarché Pali, c’est devenu notre référence car on en trouve dans pratiquement toutes les villes. Il n’y a pas grand chose à voir à Somoto à part l’église Santiago (construite en 1661) et le Parque Central.

Le nord du Nicaragua est le fief du FSLN (Font Sandiniste de Libération Nationale), on retrouve dans les rues de Somoto des peintures sur les mûrs à la gloire de cette organisation politico-militaire socialiste.


CANYON DE SOMOTO

Le lendemain matin nous avons rendez-vous à 8h à la réception de l’hôtel pour partir avec notre guide au canyon de Somoto. Nous avons réservé la version medium de 5h (il y a aussi une version courte et une longue).

Nous prenons un taxi pour aller jusqu’au village de Sonis, communauté qui gère les excursions dans le canyon. Le taxi nous dépose sur la route puis nous marchons jusqu’à une cabanas pour nous changer et laisser nos affaires dans une chambre qui ferme à clé (clé que je garde). On peut très bien éviter de dormir sur Somoto et se rendre directement à Sonis avec le bus, sur place où y trouve des logements et les guides.

Notre guide emporte un sac étanche, j’ai aussi ma petite pochette étanche où je met argent et passeport. Pour les photos j’ai pris mon appareil étanche. On se met en maillot, j’ai mis mon haut qui me sert pour le snorkelling et le surf, par contre les chaussures ne sont pas fournies, on a donc gardé nos chaussures de rando.

Randonnée aquatique

Une petite marche d’environ 2 km permet d’arriver au début du canyon. A partir de là nous allons nager et marcher dans l’eau, il n’y a pas de rapides, la progression est très facile et les quelques sauts peuvent être évités. Un gilet de sauvetage est fourni, il est donc facile de nager même si vous n’êtes pas un champion, le tour « medium » ne nécessite aucune condition physique particulière.

L’eau n’est pas trop froide, mais avec le vent et l’absence de soleil il fait froid lors des passages hors de l’eau. A la fin du canyon nous prenons un petit bateau à rame qui nous ramène sur la berge pour que nous remontions à pied jusqu’au village (le circuit forme une boucle). Le canyon est joli, c’était top. Le guide était sympa je laisse ses coordonnées si besoin : Juan ORDONEZ de Tapacali Tours (il a une page facebook).

Quand vous réservez le tour pour le canyon de Somoto, soyez sûr de ce que vous voulez et allez faire. On a croisé un couple de français qui remontaient la rivière sur des bouées rondes, c’était pas vraiment ce qu’ils espéraient, pourtant ils avaient réservé la même excursion que nous par le même hôtel.


MIRAFLOR (CEBOLLAL)

Ce matin nous quittons Somoto en bus pour rejoindre Esteli (29 C$ / pers). Nous enchainons avec un taxi (30 C$) afin de rejoindre l’agence Tree Huggers qui organise des tours et des nuits dans les communautés des villages de Miraflor. L’agence possède un petit livret avec la liste des familles en fonction des villages et quelques informations, suffit donc de faire son choix. Comme j’ai lu dans le guide qu’il y avait des quetzals autour de Cebollal (je les cherche encore), nous choisissons d’aller chez Martha et Luis qui vivent dans la Finca Las Palmeras.

Pour 2 nuits avec les 3 repas et la randonnée guidée à 15 $US, nous payons 99 $US (2 940 C$). Le prix se décompose comme suit : nuit = 7,5 $US, petit dej = 4$US, déjeuner = 4,5 $US, diner = 4 $US, taxe entrée = 2 $US (pour les repas et la taxe d’entrée le prix est par personne).

Une personne de Tree Huggers nous dépose à la pulperia d’où part le bus pour Cebollal à 12h30 (30 C$ / pers). Nous arrivons vers les 15h, la route n’est pas goudronnée et le bus s’arrête partout. En fait Louis le gars de la famille chez qui nous allons était dans le même bus que nous.

Finca Las Palmeras

Il nous présente rapidement sa ferme, la chambre est assez rustique, c’est une pièce faite d’agglos et de planches avec un lit au milieu et un sol en béton. Encore une fois on a installé la moustiquaire d’Oriane car celle présente est trouée (et vu les araignées qui trainent mieux vaut avoir une bonne moustiquaire). La douche et les toilettes sont également très basiques et le lavabo est remplacé par un bidon d’eau avec un robinet. L’électricité est fournie par un petit panneau solaire et la cuisine se fait au feu de bois.

La famille n’est pas très causante, si on ne leur pose pas de questions ils ne nous parlent pas. Oriane s’est proposée pour aider à préparer le diner, du coup elle épluche les pommes de terre bouillie avant de les réduire en purée.

Trois autres touristes (allemands) sont aussi là pour 2 nuits, nous mangeons avec eux alors que toute la famille mange à part dans la cuisine. Étrange pour une immersion dans la communauté, pour eux c’est comme s’ils géraient un hôtel, ils vous donnent le gite et le couvert mais il n’y a pas vraiment d’échange.

Le soir il fait frais surtout qu’il y a du vent (on est à 1300m d’altitude), c’est la 1ère fois depuis que je suis au Nicaragua que j’ai besoin d’un pull. Les 2 couvertures étaient bien utiles pour dormir.

La fille de Louis qui est aussi la cuisinière, nous a préparé un bon petit déjeuner avec des pancakes, du miel et des fruits (on avait précisé qu’on ne voulait pas de gallo pinto).

Randonnée dans la réserve de Miraflor

A 8h nous partons en randonnée avec Louis qui est également guide quand il n’est pas aux champs. On a fait un gros tour de 5h dans la réserve de Miraflor. Ce n’est pas un parc comme l’on peut en trouver au Costa Rica, ici on est principalement sur des terrains privés agricoles, on franchit de nombreuses clôtures et portails. Du coup pour l’observation des animaux c’est pas l’idéal, d’ailleurs nous n’avons rien vu. Il y a de nombreux arbres avec de la mousse qui pend des branches (comme de la barbe), ça donne un côté forêt hantée. Sur le chemin nous passons par un mirador avec une jolie vue puis une cascade où il faut payer 10 C$ / pers pour y accéder car l’entrée est sur un chemin privée.


De retour à la finca, un bon déjeuner copieux nous attend. Cette fois pour le diner nous avons demandé à Louis de manger avec nous, les allemands sont partis car ils voulaient boire de la bière et la casa ne sert pas d’alcool. Le soir il y a toujours beaucoup de vent, on aura également droit à la pluie qui durera toute la nuit.


Le lendemain matin nous prenons le bus (30 C$ / pers) à 7h20 devant la maison de Louis à Cebollal (Miraflor). La route sinueuse pour aller à Esteli est en grande partie en terre avec des cailloux, on avance pas très vite. A Esteli on change de gare routière pour aller à Cotran Sur afin de prendre le bus de 9h45 pour Matagalpa (30 C$ / pers).


MATAGALPA

Arrivée à 11h30 nous prenons un taxi (40 C$) jusqu’à l’hostal Buongiorno Principessa (885 C$ ou 30 US$ par nuit avec petit dej). La chambre et la salle de bain sont très bien, ça nous change après la ferme.

Où dormir à Matagalpa

Voici quelques bonnes adresses si vous devez loger à Matagalpa lors de votre voyage.

Comme on commence à être à court d’habits propres, on se met à la recherche de la laverie mentionnée dans le Lonely Planet. On a un peu galéré à la trouver même en demandant notre chemin car certaines personnes, qui ne devaient pas trop savoir où elle était, nous ont envoyés sur de fausses pistes. A nous deux on en a pour 190 C$ (paiement à la pièce).

On va ensuite manger chez Rincon Don Chaco (255 C$), un genre de buffet où ils font de très bons jus pressés. Pour acheter des bouteilles d’eau pas cher, le mieux est d’aller au supermarché Pali, la bouteille de 1,5 L est à 16 C$. Et si vous voulez pique niquer, il y a une bonne boulangerie pas loin de Parque Morgan.

Après avoir fait un petit tour de la ville, nous passons chez Matagalpa Tours afin d’avoir des infos sur Peñas Blancas, une réserve naturelle qui abrite une forêt de nuage. Le gars nous a dit qu’il y pleuvrait certainement demain et qu’on aurait peu de chance de voir des animaux. On se rabat donc sur la Reserva Natural Cerro El Arenal qui n’est pas loin de Matagalpa (environ 40 min en bus) et où le climat sera meilleur. Depuis que nous sommes dans le nord il pleut tous les jours en fin d’après-midi.


RESERVA NATURAL CERRO EL ARENAL

Avant de partir nous passons à la panaderia acheter notre pique-nique pour ce midi (86 C$) puis on se rend à la gare routière afin de prendre un bus en direction de Jinotega (12,5 C$ / pers). Il faut s’arrêter à Selva Negra, là où il y a le panneau et le tank au bord de la route, pour accéder à la Reserva Natural Cerro El Arenal (40 min depuis Matagalpa). S’ensuit un chemin de 1,5 km pour arriver à l’entrée de la réserve (accès 100 C$ / pers) qui fait aussi resort. Ce qu’il ne faut pas oublier quand on arrive dans une forêt c’est de récupérer la carte des sentiers (à la réception du resort). On est maintenant prêt pour notre balade.

La réserve est vraiment bien, c’est une forêt de nuage préservée comme celle que j’ai vu à Monteverde au Costa Rica. On a fait le grand tour, les sentiers ne sont pas difficiles c’est juste un peu glissant par endroit. Par contre nous n’avons pas vu d’animaux à part quelques insectes et oiseaux, ce n’est pas évident la forêt est dense. Au tout début des sentiers se trouve une jolie chapelle.

Retour par le bus qui passe à 17h (13 C$ / pers), la pluie nous accueille en arrivant à Matagalpa.

Le lendemain nous partons en bus à Leon sur la côte pacifique.

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